DU MINIMAL DANS LA PHOTOGRAPHIE D’ARCHITECTURES

Trois photographes, trois époques, trois visions.

Auguste Salzmann à Jérusalem en 1854.

Un siècle plus tard, Lucien Hervé à l’Abbaye du Thoronet, à la Cité Radieuse de Le Corbusier ou  face à des murs anonymes de faubourg parisien.

De nos jours, James Casebere et ses maquettes d’espaces architecturaux imaginaires.

Au-delà de leur spécificité propre, leurs œuvres témoignent de préoccupations communes : images dépouillées  parfois jusqu’à l’extrême, absence de pittoresque, cadrages serrés, priorité au rendu des volumes, des matières,  de la lumière.

L’image tend vers  l’abstraction, sublime le « presque rien ».

Ces trois œuvres témoignent à différents degrés d’engagement, d’une démarche plasticienne pure dépassant le cadre formel de la photographie.

Hervé préfaçant son catalogue « Le beau court la rue » en 1970 résume ce concept d’une phrase  « … la beauté de l’insignifiant et ses rapports avec la naissance de l’art contemporain ».

Commander l'Ouvrage

précédent
suivant
suivant