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Jean Prouvé & Atelier d’architecture LWD
(Lagneau, Weill & Dimitrijevic).

Habitat tropical standard à charpente bois, module simple

Hauteur toiture à partir de la terrasse 3,70 m, superficie intérieure maison 60 m2, avec terrasse 13,40 m. x 12,70 m (pourtour façade) soit 170 m2 (possibilité de varier la largeur de la terrasse)

Adaptations

Afin d’adapter cette structure aux montages et démontages successifs qu’entraînent de nouvelles utilisations, certaines transformations ont été nécessaires.

In-situ les quatre poteaux porteurs étaient boulonnés sur des massifs en béton disposés autour de la chape en béton qui délimitait la surface intérieure de l’habitation.

Les fondations en béton ont été remplacées par une base métallique démontable en poutrelles HEB reposant sur des plots métalliques, simplement posés sur le sol et boulonnés à la structure.

Ce bâtiment est donc dépourvu de fondations enterrées, mais il est parfaitement stable et à même de résister aux intempéries et phénomènes naturels les plus violents grâce à la rigidité et au poids élevé de sa base métallique monobloc.

Sa large plateforme débordant l’aire d’habitation est recouverte d’un parquet, des panneaux à lattes de bois montées à claire-voie et à l’horizontal forment l’enveloppe de la maison.

Une rampe à hauteur réglable,  également en HEB et platelage de bois, permet d’accéder à la terrasse.

Chacun des deux murs pignons, à l’origine dépourvus d’ouvertures, comporte deux panneaux fixes latéraux et une double porte coulissante sur rail, l’ensemble recouvert d’un bardage de larges planches de bois tropical.

Toutes les parties en bois utilisent des essences camerounaises très résistantes aux insectes xylophages et au feu.

Le faux plafond intérieur en tôle ondulée d’aluminium, dite « Ondulite », qui équipait la structure à l’origine, n’a pas été remonté, afin d’apporter une hauteur de plafond intérieure plus élevée.

La perte de ventilation naturelle a été compensée par l’installation de deux épaisseurs de bacs de toiture, qui prennent en sandwich un isolant efficace.
Cette modification n’est pas apparente pour le profane.

 

Restaurations

Environ 30% des éléments de  charpente – endommagés par les insectes xylophages et par l’humidité – ont été remplacés. L’ensemble a été traité contre les xylophages,  brossé et décoloré pour harmoniser avec la teinte générale. La teinte claire actuelle prendra au bout de quelques mois un bel aspect grisé.

Les quatre poteaux d’angle ont été renforcés par un fourreau intérieur et repeint en bleu marine au modèle.

Les deux murs pignons, à l’origine en parpaings sur cet exemplaire, ont été refaits d’après un modèle observé au Cameroun, une variante à murs pignons en bois, trop endommagée pour être récupérée.

Aménagements complémentaires sur devis

A la demande de l’acquéreur, il serait possible de remonter le faux plafond en Ondulite pour assurer une meilleure isolation de la cellule d’habitation.

En ce cas, il serait également souhaitable d’habiller les deux fermes latérales de joues en contreplaqué laquées bleu ciel, telles que l’on peut en voir sur certaines photos d’origine. In situ certaines de ces maisons étaient dépourvues de cet habillage des fermes latérales, dans un souci d’optimiser la ventilation.

Une utilisation de la structure en climat tempéré nécessiterait des aménagements supplémentaires tel que le doublage des murs par des parois coulissantes opaques ou vitrées.

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