Comment résister à la gentillesse courtoise des habitants… et tout simplement, comment rester indifférent à l’Inde, qui, même ici, dans cette ville nouvelle que Nehru voulait « libérée des traditions du passé », est bien présente, avec ses couleurs, ses marchés, ses odeurs d’épices, ses femmes en sari, ses nobles sikhs enturbannés, ses désuètes berlines Ambassador et ses motos Royal Enfield, si « British », ses rickshaws, ses carrioles à cheval, ses vaches et taureaux déambulants librement, faisant office de laiteries ambulantes dans chaque quartier…
En deux jours, j’étais conquis par Chandigarh et à chaque séjour davantage – une trentaine en onze ans, dont la plupart partagés avec mon ami et co-équipier Gerald Moreau qui m’a rejoint dans cette entreprise dès la seconde année – même si, déjà, j’ai la nostalgie du Chandigarh de mes premiers séjours.
© G. Moreau Archives Galerie 54, Paris.